Agentivité : Expérience d’initier et de contrôler ses propres actions et leurs conséquences sur le monde extérieur.
Art-Thérapie : Utilisation des créations artistiques (musicales, plastiques, narratives…) comme accompagnement thérapeutique. Elle peut prendre plusieurs formes : dessin, peinture, collage, musique… Elle se pratique lors d’atelier en groupe ou individuel dirigé par un art-thérapeute. Les dernières études tendent à montrer son efficacité sur l’anxiété des patients.
Auriculothérapie : Technique de réflexologie qui utilise les zones réflexogènes de l’oreille afin de corriger un déséquilibre. Elle fait partie des techniques d’acupuncture et d’acupressure. La pratique de l’auriculothérapie a été officiellement reconnue par l’OMS en 1987.
Autisme : Trouble neuro-comportemental précoce caractérisé par des troubles de la communication, des intérêts ou activités obsessionnels, des comportements à caractère répétitif et une forte résistance au changement, des hyper ou hypo-sensibilités sensorielles (sons, lumière, couleurs, toucher).
Biopsie : Prélèvement d’un fragment de tissus ou d’organe afin de l’examiner en laboratoire. Cet acte permet l’établissement d’un diagnostic.
Cardiopathie : Toutes maladies touchant le cœur et ses composants, quelle qu’en soit son origine.
Cellule Murine : Cellule de souris.
CHU : Centre Hospitalier Universitaire, établissement public de santé ayant passé une convention avec une unité de formation et de recherche de médecine au sein d’une université, ou éventuellement de plusieurs universités. Il a un triple rôle de soins, d’enseignement et de recherche.
Outre sa mission d’établissement de santé, un CHU a plusieurs missions : la recherche qu’elle soit clinique, fondamentale ou translationnelle en lien avec une université, l’INSERM ou le CNRS) ; l’activité de recours et de référence, concernant les maladies rares ; certaines missions d’intérêt général (urgences, centre antipoison…).
CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique, organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il a pour mission d’« Identifier, effectuer ou faire effectuer, seul ou avec ses partenaires, toutes les recherches présentant un intérêt pour la science ainsi que pour le progrès technologique, social et culturel du pays. »
Comorbidité : Association de deux ou plusieurs maladies physiques ou psychiques, fréquemment observée dans la population, sans causalité établie, l’une n’étant pas une complication de l’autre, mais un état qui peut en résulter.
DLFT : Démence Lobaire Fronto-Temporale, il s’agit d’une maladie neurodégénérative qui affecte principalement la partie antérieure des lobes frontaux et temporaux du cerveau. Ces régions cérébrales sont le siège chez l’homme des fonctions de régulation du comportement social, des prises d’initiatives, de la génération et de l’analyse des émotions.
Dystonie cervicale : La dystonie est un trouble de l’exécution, de l’organisation et de la planification du mouvement. Cette maladie est un trouble du mouvement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central. Elle se caractérise par des contractions musculaires involontaires soutenues et prolongées, d’une ou plusieurs parties du corps, engendrant des torsions ou des postures anormales. La dystonie cervicale touche les muscles du cou.
Gliome : Type de tumeur cérébrale maligne touchant les cellules gliales (qui soutiennent les neurones). Selon leur origine, on en dénombre 3 types : les astrocytomes , les épendinomes, oligodendrogliomes.
Hématologie : Spécialité médicale visant à la prise en charge et au traitement des maladies liées aux maladies du sang et des organes hématopoïétiques (moelle osseuse, ganglions lymphatiques, rate…)
Hormonothérapie : Traitement utilisé notamment en oncologie pour les cancers dits « hormono-dépendants » (Cancer du sein, de la prostate…). Ces cancers se « nourrissent » des hormones sécrétées naturellement par le corps. Le principe de l’hormonothérapie est de bloquer la production de ces hormones pour qu’elles cessent d’alimenter les cellules cancéreuses.
ICM : Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, il s’agit d’un centre de recherche de dimension internationale, innovant dans sa conception comme dans son organisation. En réunissant en un même lieu (au cœur de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière) malades, médecins et chercheurs (650 chercheurs), l’objectif est de permettre la mise au point rapide de traitements pour les lésions du système nerveux afin de les appliquer aux patients dans les meilleurs délais.
Immunothérapie : Traitement qui consiste à administrer des substances pour stimuler, diminuer ou modifier l’état immunitaire de l’organisme pour lutter contre certaines maladies (cancers, maladies systémiques, maladies dégénératives).
INSERM : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. Il s’agit d’un établissement public à caractère scientifique et technologique, faisant partie de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé (AVIESAN) avec le CNRS, l’INRIA, et l’Institut Pasteur.
Ses missions : l’étude de la santé humaine et pour vocation la recherche biomédicale fondamentale et appliquée, l’anticipation des défis de la révolution biologique, technologique et l’accompagnement de l’évolution de ce que sera la médecine de demain. Dirigé par deux instances, administrative et scientifique, elle est composée de 276 unités rattachées aux CHU (la plupart étant mixtes car également rattachées au CNRS) et de 31 laboratoires européens et internationaux associés.
Lymphangiogénèse : Processus de création des vaisseaux lymphatiques, les éléments de ce processus sont étudiés comme marqueurs diagnostiques pour le cancer du rein.
Maladies neurodégénératives : Maladies se traduisant par la détérioration plus ou moins lente du fonctionnement des cellules nerveuses pouvant aller jusqu’à la mort cellulaire. Les troubles engendrés par ces maladies peuvent affecter la motricité, des capacités cognitives et comportementales et la sensibilité.
Parmi ces maladies chroniques, on retrouve la Démence Lobaire Fronto-Temporale, la Maladie d’Alzheimer, la Maladie de Parkinson, la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), la Sclérose en plaque ou encore la Chorée de Huntington.
Massage sonore : Technique de relaxation holistique (corps/esprit) qui utilise les ondes sonores générées par des bols chantants thérapeutiques comme principe actif. Son efficacité (relaxation quasi-immédiate) et son adaptabilité (chaque massage sonore s’ajuste au bénéficiaire) en font une méthode de relaxation complémentaire.
Musico-thérapie : Forme d’Art-thérapie utilisant la pratique de la musique et/ou du chant comme soutien thérapeutique.
Oncologie : Spécialité médicale visant à la prise en charge et au traitement des tumeurs en particulier malignes (cancers).
Réflexologie : La réflexologie est une technique naturelle et manuelle qui libère les facultés d’auto-régulation du corps. Elle est basée sur le principe suivant : le pied est la représentation miniaturisée du corps humain, à chaque zone réflexe correspond un organe, une glande ou une partie spécifique du corps. Des pressions rythmées appliquées sur ces zones réflexes permettent de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre dans les parties du corps correspondantes.
Sclérose en plaque : Maladie neurodégénérative inflammatoire qui touche le système nerveux central (Cerveau, nerf optique, moelle épinière) provoquant des symptômes variés. Son évolution est lente.
SLA : Sclérose Latérale Amyotrophique, ou maladie de Charcot. Maladie neurodégénérative des motoneurones (neurones impliqués dans le mouvement). Elle provoque une paralysie progressive des muscles squelettiques des membres et du tronc, y compris les muscles respiratoires.
Syndrome de Cushing : Trouble endocrinien (hormonal) lié à une trop grande exposition du corps au cortisol, hormone sécrétée par les glandes surrénales (situées au dessus des reins). Ce dérèglement peut avoir plusieurs causes, notamment la présence de tumeurs malignes ou bénignes sur ces glandes.
Tumorigenèse : Ensemble des étapes menant à la formation de tumeurs qui peuvent être bénigne ou maligne.
Stimulation cérébrale profonde : Traitement consistant à implanter chirurgicalement des électrodes dans une zone profonde du cerveau. Les électrodes sont reliées à un boitier (neurostimulateur) placé sous la peau qui délivre un courant électrique de faible intensité. Ce traitement est utilisé notamment dans la maladie de Parkinson afin d’en soulager les symptômes de rigidité, de lenteurs des mouvements et les tremblements.